La BELGIQUE

Bruxelles

L’Atomium : un symbole futuriste de Bruxelles

Initialement construit pour l’Exposition universelle de 1958, l’Atomium devait être une structure temporaire. Mais il est rapidement devenu l’un des symboles les plus emblématiques de Bruxelles. Cette gigantesque reproduction d’un atome de fer, agrandie 165 milliards de fois, reflète l’audace architecturale du XXe siècle et le dialogue entre modernité et patrimoine ancien. Depuis ses sphères, la vue panoramique sur la ville est spectaculaire.

La Tour Japonaise et son jardin : l’exotisme impérial de Léopold II

Dans un coin tranquille de Bruxelles, la Tour Japonaise s’élève sur six étages, fruit d’une initiative de Léopold II. Il souhaitait créer un boulevard décoré de monuments représentant différents styles architecturaux du monde. Cette tour est un rare vestige de cette ambition, baigné d’un charme oriental inattendu.

La Grand-Place : cœur historique et joyau architectural

La Grand-Place, cœur battant de Bruxelles depuis le XIIe siècle, est d’abord un marché populaire. Au fil des siècles, elle s’est enrichie de maisons de corporations et de bâtiments prestigieux, dont le splendide Hôtel de Ville gothique du XVe siècle. Ce lieu classé au patrimoine mondial de l’UNESCO offre un décor inégalé et une immersion dans l’histoire urbaine.

La cathédrale Saints-Michel-et-Gudule : un témoin des siècles

Commencée au XIIe siècle dans un style roman, la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule a été transformée au fil des époques. Aujourd’hui, elle combine les styles roman, gothique et Renaissance. Son intérieur sobre et majestueux invite au recueillement tout en témoignant de la richesse spirituelle et artistique de la ville.

Les Galeries Royales Saint-Hubert : élégance et raffinement

Flâner dans les Galeries Royales Saint-Hubert, c’est entrer dans l’univers du luxe du XIXe siècle. Conçues par l’architecte Cluysenaer, elles sont considérées comme les premières galeries couvertes d’Europe. On y croise aujourd’hui des boutiques prestigieuses, des chocolatiers renommés… et on marche dans les pas de Karl Marx, qui les traversait vers la Grand-Place.

Jeanneke Pis : l’hommage féminin au Manneken-Pis

Moins célèbre que son homologue masculin, Jeanneke Pis est une petite statue moderne installée dans l’impasse de la Fidélité. Elle représente une fillette en train d’uriner et constitue un clin d’œil malicieux à l’emblème de Bruxelles. Un arrêt amusant et décalé.

Le quartier Sainte-Catherine : saveurs maritimes en plein centre

Avec son passé portuaire, le quartier Sainte-Catherine conserve un lien fort avec la mer. C’est aujourd’hui l’un des meilleurs endroits pour déguster poissons frais et fruits de mer dans des restaurants animés et chaleureux.

Marché vintage de Saint-Géry : trésors cachés et ambiance rétro

Chaque premier dimanche du mois, je plonge dans l’univers du marché vintage de Saint-Géry, où l’on peut dénicher vêtements, vinyles, objets déco et perles rares dans une ambiance conviviale et bohème.

Le Manneken-Pis : l’enfant le plus célèbre de Bruxelles

Véritable attraction, le Manneken-Pis est un petit garçon de bronze qui urine paisiblement au cœur de la ville. Cette figure espiègle incarne l’esprit bruxellois et attire une foule de visiteurs curieux, souvent amusés par ses tenues variées.

Le Mont des Arts : vue imprenable et promenade artistique

Le Mont des Arts relie le haut et le bas de Bruxelles. Depuis ses jardins en terrasses, la vue sur la ville est impressionnante. L’endroit séduit les amateurs d’art et d’architecture, entouré de musées et de bâtiments aux lignes élégantes, dominés par le clocher néoclassique de l’église Saint-Jacques-sur-Coudenberg.

Musée de la bande dessinée : le temple belge du 9e art

Bruxelles entretient un lien fort avec la bande dessinée, et ce n’est pas un hasard si l’un des musées les plus importants au monde y est dédié. Le Centre belge de la Bande Dessinée retrace l’histoire du 9e art, de Tintin à Spirou, dans un superbe bâtiment Art nouveau signé Victor Horta.

La Basilique nationale du Sacré-Cœur : grandeur et spiritualité

Située à Koekelberg, la basilique du Sacré-Cœur est la cinquième plus grande église au monde. Ce monument Art déco impressionne par ses dimensions et son rôle : lieu de culte, centre culturel et espace d’exposition. Depuis son dôme, la vue sur Bruxelles est époustouflante.

Les Palais du Cinquantenaire : arc de triomphe et musées prestigieux

Érigés pour célébrer le 50e anniversaire de l’indépendance belge, les Palais du Cinquantenaire sont dominés par une arche monumentale à trois arches. L’ensemble architectural, fréquenté par les habitants et les touristes, abrite également plusieurs musées majeurs.

Parc du Bois de la Cambre : une bulle verte en pleine ville

À deux pas de l’agitation urbaine, le Bois de la Cambre est un havre de paix. Ce parc paysager, propice à la promenade, au pique-nique ou au vélo, permet de respirer au cœur de la capitale.

Église Notre-Dame des Victoires au Sablon : splendeur gothique

Dans le quartier du Sablon, l’église Notre-Dame des Victoires émerveille avec ses sculptures gothiques flamboyantes. En pénétrant à l’intérieur, l’ampleur de l’édifice impressionne tout autant que ses vitraux colorés.

Le Palais Royal de Bruxelles : symbole du pouvoir monarchique

Installé face à un vaste parc, le Palais Royal incarne la monarchie belge. Bien que la famille royale n’y réside pas, c’est un lieu de représentation officiel. Sa façade imposante et son emplacement en font l’un des monuments les plus photographiés de la ville.

Place du Petit Sablon : hommage aux métiers oubliés

La Place du Petit Sablon est un petit jardin raffiné, conçu en 1890. Son originalité réside dans ses 48 statues de bronze, représentant des métiers disparus comme le tailleur de pierre ou le fondeur de suif. Une visite insolite et poétique.

Palais de Justice : gigantisme et légendes

Situé sur le Mont des Potences, le Palais de Justice domine Bruxelles de toute sa hauteur. Monument colossal et chargé d’histoire, il impressionne par ses dimensions. On raconte qu’au XVIe siècle, le célèbre anatomiste Vésale venait y chercher des corps pour ses études médicales nocturnes…

Porte de Hal : vestige médiéval et forteresse du passé

La Porte de Hal, construite entre 1381 et 1383, est l’unique vestige des anciennes fortifications de Bruxelles. Restaurée au XIXe siècle dans un style néo-gothique par Henri Beyaert, elle évoque encore l’époque médiévale et les portes d’entrée de la cité fortifiée.

Gastronomie

Le café La Porteuse d’Eau : Découvrez la magnifique décoration Art Nouveau de ce café et surtout, profitez-en pour déguster une bière artisanale accompagnée de moules frites !

Aux Gaufres de Bruxelles

Villa Singha (Restaurant Thai – Bib Gourmand)

Le Delirium Café : Ce bar est dans le Guinness des records en raison de sa carte proposant plus de 2000 bières.

Bruges

L’ancien quartier de la Hanse : vestiges de la puissance marchande

À deux pas du Markt, je découvre un quartier étonnamment calme, oublié des itinéraires touristiques classiques. C’est ici que logeaient jadis les riches commerçants espagnols et allemands. Dès la place Jan van Eyck, je me laisse porter par le charme discret des canaux, bordés de demeures élégantes, témoins silencieux de la prospérité hanséatique de Bruges. L’histoire bourguignonne affleure à chaque ruelle pavée, et il suffit de suivre les berges pour en ressentir l’empreinte.

La place du Bourg : au cœur du Bruges historique

En quittant le beffroi par la Winkelgalerij, j’arrive sur la place du Bourg, un véritable condensé du Bruges médiéval. L’hôtel de ville gothique du XIVe siècle attire immédiatement le regard avec sa façade sculptée. Non loin, l’ancien tribunal, le Franc de Bruges, côtoie un autre joyau : la basilique du Saint-Sang. Cette église richement ornée conserve une relique sacrée ramenée de Terre Sainte au temps des croisades. Un lieu chargé de mémoire.

La basilique du Saint-Sang : entre foi et finesse architecturale

Elle ne paie pas de mine à première vue, sans clocher ni grand portail, mais la basilique du Saint-Sang vaut largement la visite. Située à côté de l’Hôtel de Ville, elle étonne par sa façade mêlant gothique et éléments Renaissance, ornée de dorures délicates. À l’intérieur, j’explore un petit musée retraçant son histoire, puis découvre les deux chapelles superposées : celle de Sainte-Basile, intacte depuis le XIIe siècle, et celle du Saint-Sang, à l’étage, éclatante de couleurs. C’est ici que repose la précieuse relique, censée contenir le sang du Christ.

Grote Markt : l’âme vibrante de Bruges

Le Markt est incontestablement le cœur de la ville. Encadrée de maisons à pignons colorées, la place vibre d’une énergie constante. Au centre, les statues de Jan Breydel et Pieter de Coninck rappellent les luttes flamandes. Je lève les yeux vers le beffroi, observe le cadran solaire, puis me tourne vers le palais provincial et la résidence du gouverneur. Jadis s’élevait ici la Waterhalle, aujourd’hui remplacée par les marchés saisonniers, dont un réputé marché de Noël. De cette place rayonnent des ruelles qui m’invitent à l’exploration.

Le beffroi de Bruges : une ascension à travers les siècles

Avec ses 83 mètres de hauteur, le beffroi domine la ville depuis le XIIIe siècle. Je gravis ses 366 marches – l’effort est réel – mais à chaque palier, une surprise : la salle de la trésorerie médiévale, le mécanisme du carillon, ou encore le clavier du carillonneur. Une fois au sommet, la vue panoramique me coupe littéralement le souffle. Bruges se déploie en contrebas, paisible et dense à la fois.

Le quai du Rosaire : l’image de carte postale

Je fais halte au quai du Rosaire, probablement l’un des endroits les plus photographiés de Bruges. L’eau y reflète les façades anciennes dans une harmonie parfaite. Assis un instant sur les marches, je me laisse envahir par la quiétude du lieu, où flotte comme un air de Venise.

Le pont Saint-Boniface : un coin de romantisme discret

Il faut venir tôt, avant les groupes, pour savourer l’atmosphère du pont Saint-Boniface. Juste à côté de l’ancien hôpital Saint-Jean et de l’église Notre-Dame, ce petit pont enjambe un canal discret, souvent emprunté par les bateaux de promenade. Lorsque la lumière du matin filtre à travers les pierres et que la ville dort encore, le lieu devient magique.

L’église Notre-Dame de Bruges : entre art et recueillement

Avec sa tour culminant à 122 mètres, c’est l’un des édifices les plus emblématiques de la ville. J’entre dans cette église gothique du XIIIe siècle pour y admirer la Madone de Bruges, la célèbre statue en marbre blanc sculptée par Michel-Ange, unique œuvre de l’artiste ayant quitté l’Italie de son vivant. À l’intérieur, je découvre aussi les mausolées de Charles le Téméraire et de sa fille Marie de Bourgogne, deux figures majeures de l’histoire brugeoise.

Les Godshuis : havres de paix et d’histoire sociale

En flânant dans la ville, je tombe sur plusieurs de ces “Maisons-Dieu”, véritables enclaves de quiétude au cœur du tissu urbain. Ces petits ensembles de maisons blanches, organisés autour de jardins et dotés d’une chapelle, étaient destinés à loger les veuves, artisans âgés ou personnes seules. Ces lieux silencieux racontent une autre facette de la vie à Bruges, fondée sur la solidarité et la foi.

Le Béguinage de Bruges : silence et spiritualité

Fondé en 1245, le Béguinage est un monde à part. À peine franchi le portail, je suis saisi par le calme profond du lieu. Jadis habitées par des béguines – femmes religieuses sans vœux –, les maisons blanches entourent un grand jardin d’arbres élancés. Aujourd’hui encore, des sœurs bénédictines y vivent, dans une simplicité touchante. Aux abords, les cygnes glissent paisiblement sur les canaux, comme ils le font depuis le XVe siècle.

Remparts de Bruges : courir dans l’Histoire

Même si les fortifications ont disparu, certaines portes monumentales subsistent, et l’on peut encore suivre le tracé des anciens remparts. Pour moi, c’est aussi l’occasion d’un jogging matinal à travers un parcours verdoyant et agréable, toujours au bord de l’eau. Sur environ 9 km, les panoramas changent sans cesse, révélant l’architecture, les canaux et les silhouettes médiévales de Bruges sous un nouveau jour.

Gastronomie

Lizzie’s Wafels (gauffres)

Anvers

Anvers, ville portuaire au riche patrimoine culturel

Deuxième plus grande ville de Belgique, Anvers (Antwerpen en néerlandais) se trouve dans le nord de la Flandre, non loin de la frontière néerlandaise. Cosmopolite, effervescente et profondément ancrée dans l’histoire de l’art et du commerce, elle réserve bien des surprises à qui prend le temps de la découvrir.

La majestueuse gare centrale, surnommée « la Cathédrale du Rail »

Édifiée au début du XXe siècle, la gare centrale d’Anvers mélange les styles architecturaux dans une composition grandiose et baroque. Surnommée « la Cathédrale du Rail » par les habitants, elle figure parmi les plus belles gares du monde. Monumentale à l’extérieur, elle l’est tout autant à l’intérieur avec ses escaliers en pierre, ses coupoles et sa verrière spectaculaire.

La maison-atelier de Rubens : immersion dans l’univers d’un maître flamand

Conçue par Rubens lui-même, la Rubenshuis évoque les palais italiens de la Renaissance. L’artiste y a vécu et peint pendant de nombreuses années. Aujourd’hui transformée en musée, la demeure expose ses œuvres, du mobilier du XVIIe siècle, ainsi que des toiles réalisées par ses élèves et contemporains. L’endroit est aussi beau que chargé d’émotion artistique.

Stadsfeestzaal : une ancienne salle de bal transformée en galerie marchande

Ce centre commercial singulier prend place dans un ancien lieu de réception. Sous les verrières dorées et le parquet noble, les boutiques occupent une cour centrale entourée d’une coursive en hauteur. La perspective depuis cette passerelle offre un point de vue remarquable sur l’harmonie architecturale du lieu.

Le Meir et le Palais du Meir : shopping dans un décor historique

Le Meir, artère commerçante la plus fréquentée d’Anvers, est bordé de façades majestueuses. Parmi elles, le Palais du Meir attire l’attention. Construit au XVIIIe siècle, il fut racheté par Napoléon Bonaparte, avant d’accueillir la famille royale belge. Aujourd’hui, il se visite et constitue une étape à part entière de l’histoire urbaine.

La Cathédrale Notre-Dame : joyau gothique aux trésors artistiques

D’une hauteur impressionnante, la tour nord de la cathédrale Notre-Dame domine la ville. Commencée en 1352, sa construction s’est achevée 169 ans plus tard. À l’intérieur, l’architecture gothique dévoile une grande richesse décorative, et plusieurs œuvres majeures de Rubens y sont exposées. L’ensemble est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La Grand-Place et l’Hôtel de Ville : cœur historique et légende fondatrice

Sur la Grand-Place trône l’Hôtel de Ville, mêlant Renaissance et gothique. Sa façade, actuellement en restauration, donne sur une esplanade encadrée de maisons de guildes colorées. Au centre, une fontaine illustre la légende de Silvius Brabo, qui aurait libéré Anvers du géant Antigoon en jetant sa main dans l’Escaut – origine étymologique du nom Antwerpen (hand = main, werpen = jeter).

Vlaeykensgang : le passage secret chargé d’histoire

Derrière une porte discrète du Oude Koornmarkt se cache un passage pavé datant de 1591. À l’époque, il servait de refuge aux cordonniers et aux plus modestes. Aujourd’hui, il dévoile une atmosphère d’un autre temps, avec des lanternes suspendues et un restaurant réputé, le Sir Anthony Van Dijck, niché dans ce décor intimiste.

Hendrik Conscienceplein et l’église Saint-Charles-Borromée : élégance baroque et calme raffiné

Sur la place Hendrik Conscience se dressent la bibliothèque patrimoniale et l’église Saint-Charles-Borromée. Œuvre d’art bar

Gastronomie

Philip’s Biscuits : biscuits en forme de main

Gastronomie Belge

AUTRES VILLES

Liège

Gravir la Montagne de Bueren : 375 marches vers l’un des plus beaux panoramas de Liège

Face à l’impressionnante Montagne de Bueren, il m’a fallu une dose de motivation… mais l’effort en vaut largement la peine. En gravissant ses 375 marches, j’ai non seulement profité d’une vue imprenable sur Liège, mais aussi d’une atmosphère paisible, presque rurale. Ce passage permet également d’accéder à la promenade des Coteaux de la Citadelle.

Les Coteaux de la Citadelle : une promenade historique et verdoyante

Au départ de l’Esplanade Saint-Léonard, j’ai emprunté ce sentier d’environ deux heures, véritable voyage dans l’histoire de Liège. Le parcours traverse des espaces naturels calmes et révèle un patrimoine religieux et architectural remarquable. À la tombée de la nuit, le spectacle devient féérique : c’est une balade inoubliable.

Le quartier Hors-Château : entre charme discret et ruelles secrètes

En m’aventurant dans la rue Hors-Château, j’ai découvert des ruelles pavées bordées de façades couvertes de verdure. Le calme ambiant et les chats somnolant devant les portes remplacent agréablement le tumulte urbain. Un lieu où le charme de Liège s’exprime pleinement.

La cathédrale Saint-Paul : témoin de l’histoire religieuse liégeoise

Située sur une place animée, la cathédrale Saint-Paul m’a séduite par sa beauté intérieure et extérieure. Elle illustre l’importance religieuse de la ville, autrefois capitale d’une principauté ecclésiastique indépendante.

Le quartier Pierreuse : ruelles pentues et esprit alternatif

En montant vers la citadelle, je suis passée par le quartier Pierreuse, où chaque coin de rue semble raconter une histoire. Les anciens remparts, les passages étroits et les détails architecturaux insolites composent un décor plein de caractère et d’inspiration.

Le parc de la Boverie : nature et culture entre deux bras de la Meuse

Accessible facilement depuis le centre (j’ai pris une navette fluviale), ce parc offre un cadre verdoyant parfait pour une balade, un pique-nique ou un moment de détente en terrasse. Installé entre deux bras de la Meuse, il donne presque l’impression d’être sur une île.

Outremeuse : quartier populaire au riche héritage culturel

En traversant la Meuse, j’ai exploré Outremeuse, un quartier vivant et authentique. La rue Roture vaut particulièrement le détour, tout comme les nombreuses façades Art nouveau. C’est aussi le quartier natal de Georges Simenon, créateur de l’inspecteur Maigret.

La gare de Liège-Guillemins : chef-d’œuvre contemporain de Santiago Calatrava

Dès ma sortie du train, j’ai été impressionnée par l’élégance futuriste de la gare. Conçue par l’architecte Santiago Calatrava, elle se distingue par ses lignes épurées et la lumière qui inonde ses espaces. Un véritable bijou d’architecture moderne.

Le Grand Curtius : un musée dans un palais

En bord de Meuse, le Grand Curtius m’a frappée par sa façade aux couleurs flamboyantes. Ce palais du XVIIe siècle abrite aujourd’hui un vaste musée où se côtoient collections d’archéologie, d’arts décoratifs, de verrerie, d’armurerie et d’art mosan.

Le Pot-au-Lait : un bar artistique à l’ambiance unique

À deux pas du Carré, j’ai trouvé un bar hors du commun : Le Pot-au-Lait. Murs couverts de fresques, sculptures surréalistes et petites salles mystérieuses créent une atmosphère déjantée et chaleureuse. J’ai adoré y passer la soirée, d’autant plus que le lieu propose souvent des événements. Adresse : rue Sœurs de Hasques 9.

Gatsronomie

Une gaufrette saperlipopette rue des Mineurs, une véritable institution

Bruncher au Café Grand Maison

Namur

Explorer la Citadelle de Namur : un joyau militaire entre Vauban et Coehoorn

Dominant fièrement la ville depuis un éperon rocheux, la Citadelle de Namur reste l’incontournable de toute visite. Classée au patrimoine exceptionnel de Wallonie, elle témoigne d’un riche passé stratégique. J’ai commencé par l’Esplanade et le Château des Comtes, résidence médiévale des seigneurs de Namur, avant de continuer vers la Médiane, deuxième enceinte fortifiée. Les souterrains se sont révélés fascinants, tout comme le Centre Terra Nova, qui retrace l’histoire du site. Un petit train permet de parcourir aisément l’ensemble du domaine. La vue sur la confluence de la Sambre et de la Meuse est tout simplement splendide.

Découvrir le vieux Namur : un dédale piétonnier chargé d’histoire

En me baladant dans les ruelles pavées du vieux Namur, j’ai traversé des siècles d’histoire. Depuis la Place d’Armes, j’ai rejoint le Beffroi, le Parlement de Wallonie, la Cathédrale Saint-Aubain, la Place de l’Ange, puis le Palais Provincial. La Place du Marché aux Légumes m’a offert une pause parfaite avant de m’attabler au Ratin-tôt, le plus vieux café de la ville. Une ambiance authentique, entre patrimoine et convivialité.

La cathédrale Saint-Aubain : un bijou baroque, rococo et classique

Construite au XVIIIe siècle, la cathédrale Saint-Aubain m’a impressionnée par son style élégant et sa richesse artistique. J’y ai admiré des œuvres de maîtres flamands tels qu’Antoine Van Dyck, Jacob Jordaens et Jacques Nicolaï. Un moment de calme et d’admiration au cœur de la ville.

« Searching for Utopia » de Jan Fabre : une tortue dorée inoubliable

Difficile de la manquer. Juste en contrebas de la Citadelle, j’ai découvert cette sculpture surprenante : une tortue géante en bronze doré, montée par un cavalier qui n’est autre que l’artiste Jan Fabre lui-même. Entre surréalisme et poésie, cette œuvre publique ne laisse personne indifférent.

Flâner dans le centre-ville de Namur : ambiance chaleureuse et façades Art Nouveau

Namur est une ville à taille humaine, parfaite pour les promenades tranquilles. J’ai pris plaisir à explorer la rue des Carmes et la rue des Croisiers, bordées de maisons Art Nouveau et Art Déco. Boutiques, terrasses, restaurants : tout invite à la flânerie. Une atmosphère à la fois vivante et détendue.

Prendre de la hauteur en téléphérique : une montée panoramique vers la Citadelle

Pour rejoindre la Citadelle sans effort, j’ai opté pour le téléphérique. En quelques minutes, j’ai survolé le cœur de Namur tout en profitant d’un panorama magnifique sur les toits de la ville, la Meuse et les collines environnantes.

Le quartier de la Confluence : un lieu de détente entre deux fleuves

Là où la Sambre rejoint la Meuse, j’ai trouvé un coin animé et agréable. L’Esplanade du Grognon attire les skateurs, tandis que le pont de l’Enjambée, au nom aussi original que sa forme, m’a offert une belle perspective sur le Parlement wallon et la Citadelle. Idéal pour une pause apéritive au bord de l’eau.

Vue sur Namur depuis Jambes : entre terrasse flottante et cadre paisible

Depuis la rive opposée, à Jambes, la vue sur la Citadelle est superbe. En été, j’ai profité de la terrasse flottante des Capitaineries au Port de Jambes pour boire un verre les pieds (presque) dans l’eau, en admirant le coucher de soleil sur la vieille ville.

Le parking Gifar : une surprise panoramique inattendue

Et contre toute attente… le dernier étage du parking Gifar m’a réservé une très belle surprise. D’ici, la vue sur les toits de Namur est particulièrement agréable, surtout en fin de journée. Comme quoi, même les lieux les plus inattendus peuvent révéler des trésors.

Gastronomie

Bistrot Belgo-belge, une institution où vous trouverez des spécialités belges et des accords mets-bières. Attention, pensez à réserver, c’est tout petit et tout le temps plein!

Gand

Le Beffroi de Gand : symbole gothique inscrit à l’Unesco

Classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, le Beffroi de Gand m’a immédiatement impressionnée. Cette ancienne tour de guet du XIVe siècle s’élève fièrement au cœur de la ville. En gravissant ses marches, j’ai profité d’un panorama exceptionnel sur les toits de Gand, ses canaux, et ses tours emblématiques. Une ascension incontournable pour comprendre la ville dans toute sa verticalité.

La Cathédrale Saint-Bavon : trésor artistique et spirituel

La cathédrale Saint-Bavon est une véritable merveille pour qui aime l’art et l’histoire. J’y ai admiré l’Agneau Mystique, chef-d’œuvre absolu des frères Van Eyck, ainsi que la chaire rococo attribuée à Rubens. Sculptures, vitraux et retables y racontent des siècles de foi et de création flamande. Une visite inoubliable, riche en émotions.

L’église Saint-Nicolas : une élégance de pierre bleue

Parmi les trois tours emblématiques de Gand, l’église Saint-Nicolas tient une place particulière. Son architecture gothique et l’utilisation remarquable de la pierre bleue de Tournai lui donnent une teinte unique. Ce monument ancré dans le paysage gantois m’a séduite par sa sobriété majestueuse.

Le Château des Comtes : un voyage au cœur du Moyen-Âge

J’ai exploré le Gravensteen, ancienne forteresse médiévale en plein centre-ville. L’intérieur abrite une collection d’instruments de torture, troublante mais fascinante. En parcourant ses remparts, j’ai ressenti l’histoire vivante de Gand à travers chaque pierre et chaque couloir.

Patershol : un quartier entre Moyen Âge et modernité

Se perdre dans Patershol, c’est plonger dans un labyrinthe de ruelles pavées datant du XIVe au XIXe siècle. J’ai adoré le contraste entre l’ambiance médiévale des façades anciennes et les adresses branchées qui s’y nichent : bars, bistrots, galeries. Ce quartier historique est aussi l’un des plus vivants de Gand.

Le pont Saint-Michel : une carte postale grandeur nature

Le pont Saint-Michel m’a offert l’un des plus beaux points de vue de Gand. D’ici, j’ai pu admirer en un seul regard les quais du Graslei et du Korenlei, les trois tours emblématiques, et les façades anciennes bordant la Lys. Incontournable pour les amateurs de photo.

Graslei et Korenlei : les quais les plus poétiques de Gand

En longeant la Lys, entre Graslei et Korenlei, j’ai été transportée dans un décor de conte flamand. Les maisons à pignons, les reflets dans l’eau au coucher du soleil, les terrasses animées… L’endroit est particulièrement magique à la tombée de la nuit, quand les lumières dansent sur la rivière.

Les marchés du dimanche : une tradition gantoise

Le dimanche, Gand s’anime avec ses marchés. J’ai commencé par le marché aux fleurs sur Kouter, puis flâné au marché aux livres d’Ajuinlei, le long de la rivière — une ambiance qui rappelle les quais de Seine à Paris. Le marché aux puces de Bij Sint-Jacobs, avec son esprit brocante, m’a charmée. Enfin, j’ai découvert le Het Groot Vleeshuis, halle médiévale transformée en marché couvert de produits locaux : un vrai voyage gustatif.

Street art à Gand : une ville-galerie à ciel ouvert

Gand m’a aussi étonnée par sa vitalité artistique. Dans la rue Werregarenstraatje, véritable tunnel de graffitis, comme sur les murs du Grindbakken ou dans le sud du centre historique, j’ai découvert un street art audacieux, coloré, souvent engagé. Un contraste saisissant avec les bâtiments anciens.

Gastronomie