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Nourata : entre histoire ancienne et spiritualité

Nourata, nichée dans un écrin de nature préservée, séduit par la combinaison unique de son site archéologique et de son lieu de pèlerinage empreint de poésie. Au sommet d’une colline se dressent les vestiges d’une forteresse antique, construite par l’armée d’Alexandre le Grand au IVe siècle avant notre ère, lors de sa conquête de l’Asie Mineure. La visite des ruines majestueuses offre une immersion dans l’histoire militaire de cette période, et la vue panoramique depuis le sommet est à couper le souffle. De là, le regard se porte sur les vallées verdoyantes, offrant un contraste frappant entre l’ancien et le naturel.

Nourata, véritable carrefour entre l’histoire antique et la spiritualité, est un lieu où la nature, la culture et la foi se mêlent harmonieusement. C’est une destination idéale pour les amateurs de découvertes culturelles et de randonnées en pleine nature.

La source sacrée de Tchachma et la mosquée Panjvakhta

Au pied de la colline, une source sacrée, Tchachma, prend sa source, réputée pour sa couleur bleu vif et sa valeur spirituelle. Selon la tradition musulmane chiite, cette rivière aurait jailli du bâton d’Ali, gendre du prophète Mahomet. Les poissons sacrés qui y nagent, protégés par la croyance religieuse, ajoutent une dimension mystique à ce lieu. Le silence apaisant des lieux invite à une promenade méditative le long de l’eau, offrant des vues splendides sur les minarets et les coupoles des mosquées.

La mosquée Panjvakhta, datant du Xe siècle, se reflète dans les eaux de la source, créant une image émouvante de sérénité. Ce site spirituel attire les pèlerins en quête de paix intérieure, dans une atmosphère de douceur et de calme. La fusion entre la nature et le sacré fait de Nourata un lieu où le temps semble suspendu.

Les montagnes de Nourata : une invitation à la randonnée

Les montagnes qui entourent Nourata, culminant à 2169 mètres, offrent un paysage époustouflant. Ces montagnes, parsemées de villages pittoresques aux maisons de pierre, sont devenues un centre d’écotourisme en Ouzbékistan. En été, les champs verdoyants et les coquelicots qui fleurissent sur les sentiers de randonnée apportent une touche colorée et vivifiante à cette région, préservée du tourisme de masse.

Les visiteurs peuvent parcourir de nombreux sentiers de randonnée, découvrant ainsi la beauté naturelle et la tranquillité de la région. L’accueil chaleureux des villages permet de se ressourcer après une journée de marche dans un cadre bucolique.

Le coton de Gizzakh : un témoignage de l’histoire agricole

Dans la région de Gizzakh, le coton est cultivé depuis les années 70, après que les habitants ont été déplacés par le gouvernement pour encourager cette culture. Le coton est désormais une ressource essentielle pour la production textile, ainsi que pour l’extraction de l’huile utilisée en cuisine et pour la fabrication de savon. Une grande partie de cette production est exportée en Chine, Inde et Bangladesh, soulignant l’importance économique de ce secteur pour la région.

À faire absolument à Nourata

Kokand et le col de Kamchik : un voyage spectaculaire à travers l’Asie centrale

Le col de Kamchik : un passage impressionnant

Le trajet reliant Tachkent à Kokand offre une expérience mémorable, notamment grâce au col de Kamchik, le plus haut col routier d’Ouzbékistan, culminant à 2450 mètres d’altitude. Cette route serpente à travers des paysages montagneux à couper le souffle. Depuis le col, les vues sur les premiers sommets du Tien Shan et du Pamir sont absolument splendides. Les montagnes, souvent encore enneigées, forment un tableau naturel impressionnant. Au loin, les contreforts de l’Himalaya se dessinent, ajoutant à la majesté de ce décor. En chemin, on croise des véhicules soviétiques comme les anciennes Lada, mais aussi des ânes tirant des carrioles, une scène qui fait remonter le temps et plonge dans l’atmosphère authentique de l’Asie centrale. Ce trajet est une véritable immersion dans un paysage montagnard, où le voyageur est transporté au cœur des montagnes de la région.

Kokand : une ville au passé glorieux

En arrivant à Kokand, la transition est nette. La ville, autrefois surnommée la « Cité des Vents », incarne la douceur après l’âpreté des montagnes. Bien que Kokand soit aujourd’hui une étape importante sur la route traversant la vallée du Ferghana, son passé est empreint de grandeur. Gengis Khan, le grand conquérant mongol, en fit sa résidence principale, un témoignage de la puissance de la ville à l’époque. Plus tard, Tamerlan, figure emblématique de l’histoire ouzbèke, y réunissait des délégués venus des quatre coins de son empire, renforçant ainsi l’importance politique et culturelle de Kokand.

Le Palais du Khan : vestige d’une gloire passée

Pour plonger dans l’histoire de cette époque, le Palais du Khan est incontournable. Ce palais fut l’une des résidences les plus opulentes d’Asie centrale. Il permet d’imaginer la grandeur de Kokand à son apogée, en tant que centre du pouvoir et de la culture. Bien que les fastes d’antan aient disparu, le Palais reste un symbole de la splendeur de la ville et de l’influence qu’elle exerçait.

Les mosquées de Kokand : lieux de sérénité et de culture

Kokand abrite également plusieurs mosquées, véritables joyaux architecturaux où il est agréable de flâner et de s’imprégner de la sérénité qui s’en dégage. L’une des plus célèbres est la mosquée Jami, qui, depuis l’époque soviétique, abrite un musée d’art. Ce musée permet de découvrir l’art et la culture de la région, tout en offrant une belle perspective sur la ville et son passé historique. Ces mosquées, tout comme le Palais du Khan, sont des témoins d’un passé grandiose, où l’art et la religion se mêlaient pour créer des lieux de culte impressionnants.

À faire absolument à Kokand

Kokand et le col de Kamchik offrent une immersion profonde dans l’histoire et les paysages époustouflants de l’Ouzbékistan. Entre l’ascension de montagnes majestueuses et la découverte d’une ville au passé glorieux, ces étapes sont un voyage à travers le temps et la beauté naturelle de l’Asie centrale.

Marguilan et la vallée de Ferghana : un centre d’artisanat et de paysages fertiles

La vallée de Ferghana, avec ses vignes, ses arbres fruitiers et ses marchés vibrants, offre une expérience à la fois sensorielle et culturelle. Marguilan, avec son artisanat inscrit à l’UNESCO, permet d’explorer une tradition séculaire, tout en découvrant les méthodes ancestrales de fabrication de la soie et des tissus qui ont traversé les âges. Ces savoir-faire, transmis de génération en génération, constituent le cœur battant de cette région fertile et colorée.

La vallée de Ferghana : un écrin naturel et fertile

La vallée de Ferghana se trouve à cheval entre trois pays : l’Ouzbékistan, le Kirghizistan et le Tadjikistan. Entourée par les monts Kourama, les monts Ferghana et les monts Alaï, elle est traversée par des fleuves tels que le Syr-Daria, ce qui en fait une région d’une grande richesse naturelle et agricole. Cette vallée est devenue l’une des terres les plus fertiles de l’Ouzbékistan, idéale pour l’agriculture et l’élevage. Sur les villages, les vignes s’étendent sur des treilles imposantes recouvrant les façades des maisons, tandis que les routes sont bordées de murs d’arbres fruitiers, offrant des panoramas magnifiques. Les marchés, eux, sont un véritable délice visuel et gustatif, avec des étals regorgeant de fruits frais et succulents.

Marguilan : une ville au cœur de l’artisanat traditionnel

Marguilan est l’une des plus anciennes villes de l’Ouzbékistan, réputée pour son artisanat exceptionnel, notamment la production de tapis, de soie, de céramique et de tissus. La ville est particulièrement célèbre pour ses étoffes de soie. À Richtan, les étoles de soie sont tissées, un produit iconique porté par les femmes ouzbèkes élégantes. Le motif traditionnel appelé « adras » symbolise « un rayon de lumière à travers les nuages, dans une rivière au pied des montagnes », et il est présent dans une large gamme de couleurs. La culture des muriers, dont se nourrissent les vers à soie, est essentielle à la production. Les femmes de Richtan ébouillantent les cocons, filent la soie et tissent les étoffes sur des métiers à tisser manuels, utilisant à la fois les pieds et les mains, une pratique nécessitant une grande coordination. L’artisanat de Richtan et de Marguilan est d’une telle qualité qu’il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

À faire à Marguilan et dans la vallée de Ferghana

Ourgout : une ville entre traditions et industries

Ourgout, située à environ 50 km de Samarcande, est une ville au pied des montagnes, alliant tradition artisanale et industries modernes. C’est une cité industrielle notable, où l’on trouve des usines spécialisées dans la production d’ardoise, de tapis et de tabac, des secteurs qui témoignent du savoir-faire local. Mais ce qui attire particulièrement les visiteurs, c’est son patrimoine des métiers traditionnels, qui reste bien vivant et représente un aspect incontournable de l’identité de la ville. Ourgout est une ville où l’histoire des métiers traditionnels côtoie la nature. Le marché, avec son atmosphère vibrante, permet de découvrir des objets artisanaux faits à la main, tandis que le jardin Chor Chinor offre une immersion dans un paysage naturel impressionnant. C’est une destination idéale pour ceux qui souhaitent explorer le patrimoine culturel et naturel de l’Ouzbékistan.

Le marché de Ourgout : un lieu de découvertes artisanales

L’un des grands atouts touristiques d’Ourgout réside dans son marché, un événement qui se déroule chaque samedi et dimanche. Ce marché est l’occasion idéale pour se plonger dans l’artisanat local, où l’on peut se procurer de magnifiques broderies, des bijoux faits main, des céramiques traditionnelles, ainsi que des poteries. Mais ce n’est pas tout : on y trouve aussi des coffres en bois sculpté et des tapis aux motifs typiques, reflet de la riche culture ouzbèke. Ce marché, animé et vivant, offre une expérience authentique du quotidien des habitants.

Le jardin Chor Chinor : un havre de paix

Pour une pause rafraîchissante, il est vivement conseillé de visiter le jardin Chor Chinor à Ourgout, un lieu paisible et unique. Ce jardin abrite des arbres majestueux de plus de 16 mètres de hauteur, certains d’entre eux ayant un âge impressionnant, estimé entre 800 et 1800 ans. Ces arbres centenaires ajoutent une touche de sérénité et de beauté naturelle à la ville, offrant aux visiteurs une atmosphère reposante, idéale pour se ressourcer après une visite de la ville ou du marché.

Ayaz Kala : une forteresse mystérieuse du désert

Ayaz Kala, située en plein cœur du Karakalpakstan, dans le désert de Kyzylkoum, est une impressionnante forteresse militaire datant du 5e siècle avant J.-C.. Cette ancienne citadelle, bien qu’isolée dans un environnement aride, témoigne d’une histoire longue et fascinante. Derrière ses murs robustes se dressait autrefois la ville fortifiée de Chakhristan, un centre urbain entouré de banlieues commerçantes et artisanales appelées rabad, qui faisaient la richesse de la cité.

Au 7e siècle, Ayaz Kala était sous la domination du khanat turc occidental, avant que l’Islam ne commence à se propager à travers la région avec l’affirmation du califat arabe. Ce fut notamment Boukhara, située non loin, qui devint l’un des centres majeurs de la culture et de la religion musulmane, surnommée le « Dôme de l’Islam ». Ce centre intellectuel accueillit de grands noms comme Abou Ali ibn Sina (Avicenne), Rudakiy, Firdovsiy, et l’Imam al-Bukhariy, qui ont marqué l’histoire de la science, de la philosophie et de la poésie islamiques.

Ayaz Kala, avec ses ruines imposantes, transporte les visiteurs dans un voyage dans le temps à travers l’histoire fascinante des civilisations anciennes. Cette forteresse militaire, bien que partiellement en ruines, conserve une atmosphère magique et mystérieuse, ancrée dans un désert qui a vu défiler des siècles de conquêtes, de sciences et de culture.

Accès à Ayaz Kala : une aventure en dehors des sentiers battus

Pour découvrir les vestiges de cette forteresse, il est recommandé de prendre un chauffeur ou un taxi depuis Khiva, ou d’opter pour un trajet entre Boukhara et Khiva, en incluant ces forteresses remarquables en chemin. Ces visites permettent d’explorer l’architecture militaire et l’atmosphère intemporelle du désert tout en découvrant des traces d’histoire qui ont marqué l’Asie centrale.

Moynaq et la mer d’Aral : témoin d’un désastre écologique

Autrefois, Moynaq était un village de pêcheurs prospère, situé sur les rives de la mer d’Aral, qui était le quatrième plus grand lac du monde. La ville vivait en harmonie avec la mer, tirant profit de ses richesses halieutiques. Cependant, au cours du 20e siècle, un désastre écologique majeur s’est produit. L’empire soviétique, dans sa volonté de moderniser l’agriculture, a intensifié la culture du coton, une culture qui consomme une énorme quantité d’eau. Cette politique a conduit à un assèchement progressif de la mer d’Aral, affectant profondément l’écosystème et la vie des habitants de la région.

Moynaq et la mer d’Aral offrent ainsi un témoignage poignant des conséquences humaines sur l’environnement. C’est un lieu de mémoire où le visiteur peut réfléchir aux erreurs passées tout en portant un regard optimiste sur les initiatives modernes qui tentent de réparer les dommages. La mer d’Aral, bien qu’affaiblie, reste un symbole de la dégradation environnementale, mais aussi un appel à l’action pour les générations futures.

Le cimetière de bateaux : mémoire d’un passé révolu

Aujourd’hui, la mer d’Aral a reculé de façon spectaculaire, et la ville de Moynaq se trouve désormais à 200 km de l’eau. Le paysage est marquée par un cimetière de bateaux, où des épaves de navires gisent sur le sable, figées dans le temps. Ces épaves sont les vestiges de ce qui fut autrefois une industrie florissante. Ce cimetière est devenu le symbole de la tragédie écologique qui a frappé la région, offrant un contraste saisissant entre l’abondance passée et la désolation actuelle.

Un espoir de régénération : la mer d’Aral au nord

Si le sud de la mer d’Aral reste complètement asséché, des efforts écologiques ont été entrepris pour tenter de restaurer la partie nord du lac. Grâce à des projets de réhabilitation de l’environnement, l’eau est peu à peu en train de revenir, et il existe un espoir de résurrection pour la mer d’Aral. Les deltas et les zones humides autour du lac commencent à retrouver une partie de leur écosystème d’origine, bien que la tâche reste gigantesque. La situation reste fragile, mais la nature montre des signes de résilience face à ce qui reste l’un des désastres environnementaux les plus graves du siècle.

Chakhrisabz : la ville verte au cœur de l’histoire

Chakhrisabz, dont le nom signifie « ville verte », est située à environ 80 km de Samarcande, au pied des montagnes. C’est une des plus anciennes villes d’Asie centrale, et elle est surtout connue pour être le berceau de Tamerlan, le célèbre conquérant turco-mongol du XIVe siècle. La ville a vu naître en 1336 Tamerlan, également appelé Timour le Lame, figure emblématique et héros national de l’Ouzbékistan.

En plus de son riche patrimoine historique, Chakhrisabz séduit par son verdoyant environnement. La ville est en effet une véritable oasis, notamment grâce à ses rosiers qui fleurissent abondamment pendant la belle saison. Ces fleurs apportent une touche de couleur et de fraîcheur, faisant de Chakhrisabz un refuge verdoyant au pied des montagnes.

En raison de son patrimoine historique exceptionnel, Chakhrisabz est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville incarne à la fois l’histoire fascinante de la conquête mongole et la beauté des paysages ouzbeks, et mérite sans doute un passage incontournable pour tout voyageur en quête de culture et de nature.

Les ruines du palais Ak-Saray : une grandeur passée

À Chakhrisabz, l’un des monuments les plus impressionnants est l’ancien palais de Tamerlan, le Ak-Saray, dont il ne reste aujourd’hui que des ruines monumentales. Bien que le palais ait perdu de sa splendeur, plusieurs éléments de sa mosaïque datant du XVe siècle ont été miraculeusement préservés. Ces vestiges témoignent de la grandeur passée de la ville et de son rôle clé dans l’empire de Tamerlan.

La mosquée Kok Gumbaz : le bleu éclatant du dôme

Une autre merveille à découvrir est la mosquée Kok Gumbaz, dont le nom signifie « dôme bleu ». Ce monument imposant et majestueux est l’un des plus grands symboles de la ville, avec son grand dôme turquois qui domine le paysage. Un lieu de calme et de spiritualité, qui ajoute à l’aura historique de Chakhrisabz.

La crypte de Tamerlan : mystère et mémoire

Chakhrisabz abrite également la crypte de Tamerlan, découverte en 1943. Bien que Tamerlan soit finalement enterré à Samarcande, un sarcophage de marbre y a été trouvé, qui devait à l’origine être destiné à sa propre sépulture. À l’intérieur, les restes d’un homme et d’une femme ont été découverts, mais leur identité reste un mystère. Cela ajoute une dimension fascinante à la ville, entre histoire et énigmes.

Termèze : un carrefour historique aux multiples influences

Termèze, une ville de 2 500 ans, se distingue par son patrimoine historique exceptionnel. Loin d’être simplement une étape, elle est un véritable témoin des multiples civilisations qui ont façonné l’Asie centrale. Sa construction remonte à des époques antiques, et son héritage est marqué par des influences bouddhistes, islamiques, et médiévales. Termèze offre ainsi un panorama fascinant de l’évolution des cultures à travers les âges.

Dalvarzin-tépé : un vestige bouddhiste antique

À quelques kilomètres de la ville, le site de Dalvarzin-tépé constitue la plus ancienne structure bouddhiste de l’Ouzbékistan. Ce site offre un aperçu fascinant de l’époque où le bouddhisme régnait sur cette région. C’est un lieu essentiel pour comprendre les premières influences religieuses en Asie centrale et la diffusion de cette foi sur la Route de la Soie.

Kara-tépé : un témoignage de l’influence bouddhiste

Le complexe de ruines de Kara-tépé, situé à proximité de Termèze, est un exemple spectaculaire de l’influence du bouddhisme sur cette région dès le Ie siècle. Ce site montre la beauté et la complexité des structures bouddhistes de l’époque, avec des fresques qui témoignent des traditions artistiques de ce temps.

Kirk-kiz : l’empreinte de l’architecture islamique

L’Islam a laissé une empreinte tout aussi profonde dans la région. À Kirk-kiz, on découvre une forteresse médiévale qui se distingue par sa fortification et son rôle dans l’histoire de l’architecture islamique en Asie centrale. Ce musée en plein air permet d’explorer de près les techniques et le savoir-faire des bâtisseurs médiévaux, offrant une perspective unique sur la diffusion de l’Islam dans la région.

Soultan Saodate et le mausolée de Hakim-at-Termizi : splendeur islamique

Les visiteurs ne manqueront pas l’ensemble magnifique de Soultan Saodate, un site sacré du XIVe siècle, connu pour son architecture imposante et ses édifices religieux. À proximité, le mausolée de Hakim-at-Termizi, dédié à un grand savant et mystique de la région, complète ce voyage spirituel, invitant à la méditation dans un lieu empreint de sérénité.

Termèze est donc un lieu où se croisent les religions, les cultures et les époques, offrant un aperçu fascinant de l’histoire de l’Asie centrale. Que ce soit à travers ses vestiges bouddhistes, ses sites islamiques ou ses structures médiévales, la ville est un véritable carrefour historique. Un passage par Termèze permet de remonter le temps et de comprendre les dynamiques qui ont façonné la région tout au long des siècles.

Les montagnes de Chimgan : une escapade naturelle au cœur de l’Ouzbékistan

Les montagnes de Chimgan, situées à proximité de Tachkent, sont un véritable refuge naturel et un lieu incontournable pour les amoureux de la montagne et des paysages époustouflants. Avec des sommets qui s’élèvent à plus de 3000 mètres, cette chaîne montagneuse offre une variété de randonnées adaptées à tous les niveaux. Les sentiers sinueux vous mènent à travers des forêts verdoyantes, des vallées profondes et des panoramas qui raviront les aventuriers en quête de tranquillité et d’évasion.

Chimgan est particulièrement prisée pendant l’été, surtout par les habitants de Tachkent, qui viennent profiter de l’air frais de la montagne pour fuir la chaleur étouffante de la capitale. La région est ainsi devenue un refuge estival pour ceux en quête de fraîcheur et d’activités en plein air. En plus de la randonnée et de la baignade, la région offre également la possibilité de pratiquer des sports de montagne tels que l’escalade et le VTT.

Les montagnes de Chimgan sont une escale idéale pour ceux qui souhaitent combiner aventure, nature et détente. Que vous soyez un passionné de randonnée ou simplement à la recherche d’un endroit paisible pour vous ressourcer, ce site vous offrira un cadre naturel préservé et une vue imprenable sur les montagnes de l’Asie centrale.

Le lac Charvak : un lieu de détente et de baignade

Au pied des montagnes, le lac Charvak constitue une halte idéale pour ceux qui souhaitent se détendre après une journée de randonnée. Cette superbe étendue d’eau cristalline est un véritable lieu de relaxation. Après avoir exploré les sentiers et conquis les sommets, une baignade rafraîchissante dans ses eaux bleu turquoise sera une récompense bien méritée. L’hôtellerie autour du lac permet de prolonger votre séjour dans un cadre naturel d’une grande beauté.

Le Parc National de Ugam-Chatkal : un sanctuaire naturel au cœur de l’Ouzbékistan

Le Parc National de Ugam-Chatkal, situé dans les montagnes du Tian Shan, est un véritable sanctuaire naturel. Ce parc protège une biodiversité exceptionnelle, avec des espèces végétales et animales rares et menacées. C’est un lieu où la faune et la flore prospèrent dans un environnement préservé. Des forêts denses aux paysages montagneux majestueux, ce parc offre un cadre idéal pour observer la nature dans sa forme la plus pure.

Le parc est une destination de choix pour les passionnés de plein air. Les visiteurs peuvent s’adonner à une variété d’activités telles que la randonnée, le trekking, et l’escalade, tout en découvrant des paysages à couper le souffle. Que ce soit pour explorer des sentiers sauvages ou gravir des sommets impressionnants, les panoramas exceptionnels du parc sont un régal pour les yeux.

Pour les amateurs de sensations fortes, le rafting est une activité incontournable dans les rivières qui serpentent à travers les montagnes. L’intensité des courants et les vues spectaculaires offrent une expérience unique au cœur de la nature intacte du parc.

Le parc abrite une grande variété de faune, y compris des espèces en danger telles que le léopard des neiges et l’ibex de l’Altai. Les passionnés de birdwatching pourront observer diverses espèces d’oiseaux migrateurs, tandis que les randonneurs auront l’opportunité de croiser divers animaux sauvages dans leur habitat naturel.

Le Parc National de Ugam-Chatkal est un véritable havre de paix pour ceux qui cherchent à s’immerger dans la beauté brute de la nature. Que vous soyez un aventurier expérimenté ou simplement en quête de tranquillité, le parc vous invite à explorer ses paysages grandioses et à vivre des expériences mémorables.

Le Désert de Kyzylkoum : une mer de sable inexplorée

Le désert de Kyzylkoum, couvrant près de 300 000 km², s’étend sur trois pays : l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Turkménistan. Cette vaste étendue désertique, riche en ressources naturelles telles que l’or et le gaz naturel, a attiré l’attention de nombreuses industries. Malgré sa beauté brute et mystérieuse, le désert est l’un des moins peuplés en termes d’oasis. C’est donc un lieu réservé aux aventuriers prêts à braver des conditions extrêmes.

L’accès au désert nécessite une préparation minutieuse. Pour assurer votre sécurité, il est conseillé d’être accompagné de guides locaux expérimentés. Vous pourrez explorer des sites fascinants comme le lac Aydar, mais aussi d’autres plans d’eau comme les rivières Zeravchan et Amou Daria. Les chameaux sont souvent aperçus se déplaçant dans le sable infini, et il est possible de découvrir les ruines historiques des anciennes forteresses de Toprak Kala. Un séjour dans le camp de yourtes dans ce cadre désertique est une expérience unique, où le coucher de soleil sur l’horizon désertique devient un souvenir inoubliable.

Cependant, ne vous y trompez pas, les nomades installés près du lac Aydar sont en réalité des Kazaks ayant ouvert des campements touristiques. Un véritable contraste entre tradition et modernité dans cet environnement ancestral.

Le Lac Aydar : un miroir salé au cœur du désert

Le lac Aydar est l’un des plus grands lacs salés d’Asie centrale, mais son existence est le fruit d’une mauvaise gestion du fleuve Syr Daria. Né de l’intervention humaine, ce lac est devenu un sanctuaire naturel pour de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs et poissons. Un havre de paix dans un désert inhospitalier.

Sur ses rives, le village de Yangikazgan, situé à l’est du lac, offre un cadre insolite avec son camp de yourtes, où les visiteurs peuvent s’immerger dans une expérience nomade. Passer la nuit dans ce village est une occasion de découvrir la vie traditionnelle des habitants de cette région reculée.

La Gorge de Sarmych-Say : une galerie préhistorique à ciel ouvert

La gorge de Sarmych-Say, située au cœur du désert, est un véritable musée à ciel ouvert. Abritant plus de 4 000 pétroglyphes étalés sur 2 kilomètres, ce site est une bibliothèque préhistorique d’une grande importance mondiale. Les dessins, âgés de 4 000 à 10 000 ans, représentent des scènes de chasse, des rites sacrés et des figures mystiques d’animaux et de personnages.

Les légendes locales évoquent des histoires étranges de peuples venus du ciel, ajoutant une dimension mystique à ce lieu déjà fascinant. Parmi les trésors de la gorge, on trouve une grotte bien conservée, composée de plusieurs pièces, témoignant de l’habitation humaine ancienne. Aujourd’hui, ce site attire non seulement les touristes, mais aussi les scientifiques venus étudier ses mystères et sa richesse historique.

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